Ci-dessus : C’est le levier A près du réservoir qui, combiné au levier B disposé sous le cylindre, permet d’obtenir les diverses possibilités de manœuvres de la Mac 700. Voici les différentes phases montrant comment le motocycliste s’y prend pour monter sur la BMW Mac 700 d’Arnold… Ci-dessus : Trois des illustrations rentrant dans la composition de la boîte de la Mac 700, la quatrième servant de décor à la moto, que l’on voit par ailleurs, sur l’une des photos illustrant cet article. joue un rôle important sur ce jouet et qui, à cet effet, n’est pas disposé au sommet de la fourche télescopique, mais traverse le réservoir d’essence. Ce genre d’acrobatie se poursuit jusqu’à ce que le ressort du mécanisme soit totalement détendu. Il n’y a plus alors qu’à lui donner quelques tours de clé de façon à lui communiquer une nouvelle tension. Quelle splendeur ! Que celui qui n’a jamais vu évoluer une moto Mac 700 et son motard cesse séance tenante toutes activités et se rende chez le collectionneur le plus proche, propriétaire d’un tel jouet, pour comprendre pourquoi il existe encore de vieux enfants en ébullition devant cette merveille. Avec la Mac 700 d’Arnold, on se croirait revenus aux grandes heures des automates du 18e siècle. L’évolution de la moto sur le sol se fait par l’intermédiaire de deux roulettes placées dessous et au centre de la moto (si la roue avant est toujours libre, en revanche, la roue arrière est fixe), disposition qui, sur les autres motos (les BMW-ZündappA 643 et A-754, par exemple) ne sont là que pour assurer l’équilibre de l’engin. Ce n’est pas un carré, mais deux, destinés à recevoir la clé de remontage, qui sont placés de part et d’autre du bloc moteur de la moto (précisément au niveau des carburateurs). Deux leviers, reconnaissables à leur tête rouge, sont disposés sur le côté droit et un troisième sur le côté gauche. Ce dernier, positionné entre la suspension arrière et le silencieux d’échappement, sert lorsqu’il est en position basse, à débrayer le mécanisme et comprimer le ressort du moteur, tandis que lorsqu’il est en position haute, à embrayer le mécanisme. Quant aux leviers situés sur le côté droit de la moto, ils présentent une relation directe avec la réalité puisque le levier A situé près du réservoir est conforme à l’imposant changement de vitesses des BMW de l’époque qui plongeait directement dans la boîte sans intermédiaire et que le levier B est situé à la place même du frein à pied. Non seulement Arnold réussit à introduire un mécanisme à complication dans sa BMW, mais en plus, il réussit le tour de force de 44 - Automobiles et camions - Jouets de collection nº 12 |