Le doublage : phase d’amorçage. Jusqu’ici tout se passe bien, les deux extrémités en étrave des deux voitures jouant bien leur rôle de déviation du mouvement. On peut aussi disposer deux voitures circulant chacune à leur droite, et se croisant. Mais elles se frôlent, car la chaussée est très étroite, calculée aussi juste que les vraies nationales des années 30 sans doute Et en courbe, les voitures, si elles sont lancées un peu vite, se font des « touchettes » dignes des courses de « stock-cars » ou des courses sur glace. Toute voiture s’étant mise en travers d’un virage est vite remise dans le droit chemin par l’autre voiture qui la croise et la pousse énergiquement de biais. Bref : c’est du sport ! Bizarre comportement pour des voitures à la carrosserie aux lignes si bourgeoises et paisibles des années 30. Alors : on double ? La grande émotion est, bien sûr, de doubler, conformément aux promesses des catalogues LR. Pour cela, il faut arrêter une voiture et la maintenir sur la piste, ce qui est facile grâce à la molette de commande électrique placée sur le capot. On peut laisser la voiture arrêtée, phares allumés. Mais, bien sûr, le pare-chocs de la voiture arrêtée doit toujours se trouver appliqué contre le rebord, ce qui permet le retour du courant de la voiture doubleuse par la voiture arrêtée. La voiture doubleuse buttera contre le pare-chocs arrière de la voiture arrêtée, sera (violemment) déviée sur sa gauche, frottera alors contre elle sur toute sa longueur, et reprendra ensuite son parcours normal, son frotteur central ayant toujours été en contact avec la chaussée. Du moins en théorie… Dans la réalité, si les formes en étrave de navire des pare-chocs arrière et avant doivent faciliter l’opération, il faut lancer la voiture doubleuse à grande allure pour que, sous le choc contre la 62 - Automobiles et camions |