La beauté des lignes des voitures de l’auto-route LR. Un dessin libre dans le style des grosses berlines des années 1930, parfaitement réussi. Sur le capot : les molettes d’isolement électrique des phares et/ou du moteur. Entre les « bouchons » des charbons : le trou pour huiler l’axe du rotor du moteur électrique. Les voitures : inconnues dans la réalité Elles sont très belles, et évoquent un mélange de Renault Nervastella par l’avant ou de Studebaker des années 30 par l’arrière, sans toutefois être plus précises. Longues de 205 mm, elles sont très lourdes, puisque intégralement moulées en « zamac » massif, châssis et carrosserie compris. Le mécanisme moteur, tout acier, est de la plus haute qualité : pas de mécanismes en « zamac » qui gonflent et se bloquent avec le temps, comme c’est le cas pour certaines locomotives... Les voitures peuvent, aujourd’hui toujours, être tirées de leur carton et rouler sans aucun problème, moyennant un peu d’huile sur les paliers. Luxe technique suprême : les roues avant sont directionnelles, avec un véritable train avant articulé et respectant l’épure de Jeantaud pour que les roues situées à l’intérieur de la courbe braquent un peu plus que celles de l’extérieur. Alors : on fonce ? Faisons un essai. Un nettoyage des éléments de piste et des voitures, un huilage de tous les paliers et articulations des voitures, une vérification des charbons, et notre « Autoroute LR » est prête à fonctionner. L’assemblage des pistes n’est guère aisée et on mal les mains enfantines des années 30 y parvenir sans l’aide d’un papa débrouillard : les « clous » de raccordement se tordent facilement, et les rebords des pistes aussi, laissant parfois le courant mal se transmettre ou pas du tout. Il faut donc soigneusement redresser le tout à la pince plate ou ronde et veiller à ce que la continuité électrique soit parfaite entre les éléments. Une fois les voitures sur les pistes, tout peut commencer, grâce à un transformateur 220/20v. Les voitures bondissent à la moindre commande du transformateur, et suivent, avec force étincelles à la clé, les rebords des pistes, tout en faisant entendre un bruit très doux. Mais elles ont tendance à patiner, et, de ce fait, à se mettre en travers de la route avec un réalisme surprenant rappelant les acrobaties sur routes verglacées ! En outre les pare-chocs capteurs de courant ont tendance à passer par dessus le rebord de la piste et à s’y coincer, la voiture bloquée subitement après avoir fait un magnifique tête à queue, façon police américaine 60 - Automobiles et camions |