La page des locomotives électriques à rhéostat, utilisant le courant domestique 110 ou 250 volts. En bas, la très rare « Great bear » du Great Western Railway qui fut la première Pacific britannique, essayée sans conviction et sans descendance immédiate par ce réseau au début du siècle. Le modèle Märklin utilise le châssis des fameuses Pacific PLM et allemandes. Le tender réel à boîtes d’essieu intérieures est bien reproduit. La longueur totale atteint 75 cm. une profusion de types réels à deux essieux accouplés : 020, 220, 221, et 022. L’occasion fait le larron et permet à Märklin de décliner, à partir d’une platine à mouvement d’horlogerie à deux essieux, les quatre types réels aux moindres frais. Mais, contrairement à Hornby, Märklin a déjà fait l’effort d’une platine à trois essieux moteurs, lui ouvrant la voie des 030, 230, 231 et 232 que Hornby sera bien obligé d’ignorer par manque d’investissements (sauf pour la « Princess Elizabeth », une 231 tardive et confidentielle née juste avant la Seconde Guerre mondiale). Il est vrai que, à l’époque, la Pacific est quasiment absente des réseaux britanniques, sauf un prototype du Great Western Railway, la « Great Bear », que Märklin reproduit avec son châssis 231 disponible, donnant une pièce de collection d’une grande rareté actuelle. La page des locomotives électriques haut de gamme du catalogue de 1913 (voir ci-contre) reproduit très bien à la fois cet esprit modéliste chez Märklin, pour le Royaume-Uni, et aussi une bonne exploitation des deux platines disponibles, 2 et 3 essieux. Allant plus loin encore que la plupart des fabricants de trains-jouets européens, Märklin ira, pendant les années 1930, jusqu’à la platine à quatre essieux moteurs, ce qui vaudra deux modèles d’exportation exceptionnels que sont la 241 Etat pour la France et la 141 « Cock o’the North » pour le Royaume-Uni. 12 - Trains et accessoires |