Secrets anti-âge les diabétiques, les parois des vaisseaux, la rétine, le collagène. La tendance au durcissement des fibres de collagène fait que les échanges et la nutrition des cellules sont ralentis globalement. Le terrain acide favoriserait ces combinaisons. > La question des télomètres Les télomères sont une sorte de capuchon protecteur des extrémités des chromosomes. Leur taille diminue au fil des divisions cellulaires et donc avec l’âge. La division cellulaire permet aux tissus de se régénérer. On pense qu’après la disparition des télomères, ce sont des gênes des chromosomes qui peuvent être détruits à leur tour, entraînant ainsi la mort des cellules ou la production de cellules anormales que le corps devra éliminer. Une enzyme (la télomérase) découverte récemment peut « réparer » ce raccourcissement des télomères. > La détérioration des mitochondries Ce sont des petits organes de nos cellules qui ont le rôle primordial de générer l’énergie pour leur fonctionnement et donc, celui de notre corps. Ils brûlent en permanence des nutriments avec de l’oxygène. Aussi, les réactions d’oxydation de cette combustion y génèrent beaucoup de radicaux libres qui peuvent, 34 - idées femme en excès, détériorer la mitochondrie elle-même, puis des éléments de la cellule. Dans ce cas, la production d’énergie baisse et les réactions métaboliques aussi. > Une diminution de la méthylation La méthylation est une réaction biologique qui diminue globalement avec l’âge. Ainsi, certaines fonctions utiles à la santé vont se ralentir progressivement, comme par exemple, les fonctions de réparation de notre ADN ou de nos cellules. > L’encrassement par les toxines Dans nos cellules, des résidus métaboliques s’entassent et empêchent leur fonctionnement normal. De même, ces substances toxiques peuvent s’accumuler entre les cellules (milieu intercellulaire), empêchant alors les échanges qui assurent l’apport nutritif des cellules et la bonne élimination de leurs déchets. Une alimentation déséquilibrée, trop pauvre en fruits et légumes et en fibres, trop riche en graisses animales et en sucres, produit forcément une accumulation des toxines. > Radicaux libres & stress oxydatif Il existe, dans notre environnement une foule d’agents susceptibles de démultiplier la production radicalaire. Plus on avance en âge, plus la production de radicaux libres augmente. Dans l’alimentation, les viandes et les poissons trop grillés. Les pesticides et les métaux lourds que renferment certaines eaux de distribution. Sur le plan respiratoire, la pollution atmosphérique. D’une façon générale, il faut éviter de respirer les gaz en tout genre, les solvants, les additifs, les déodorants d’intérieur, les insecticides et tout produit étranger à notre corps, tels que : les peintures, les laques, les colles de revêtement des sols, certains produits désodorisants ; et également les émanations d’ozone des photocopieuses. Tous les stress, qu’ils soient émotionnels ou physiques, contribuent à la surcharge de radicaux libres. La consommation trop importante d’alcool est une source importante de radicaux libres. La tabac : si l’on fume, chaque bouffée de cigarette contient environ 1.015 molécules oxydantes, et la consommation de tabac double les besoins en vitamine C (puissant anti-oxydant !) Une pratique sportive trop intensive (plus d’une heure/jour) ou trop répétitive (plus de 5 fois/semaine) décuple les radicaux libres. L’obésité : les personnes en grand surpoids développent de fortes réactions inflammatoires, qui sont productrices d’espèces réactives de l’oxygène, donc de radicaux libres. |