TEST Sony HDR-HC3 des couleurs ainsi que la netteté des contours. Les menus permettent également le réglage de la vitesse d’obturation, de la balance des blancs, ainsi que l’activation ou non d’un mode Cinéma. Une toute nouvelle fonction Smooth Slow Motion permet d’enregistrer un véritable effet de ralenti 4X sur une durée de 3 secondes. 58• HD magazine n°4 Concrètement, le caméscope va enregistrer l’action à 100 images par seconde au lieu de 25. Malheureusement cela s’effectue au détriment de la qualité de l’image elle-même. Des barres zébrées ainsi qu’un histogramme peuvent être affichés sur l’écran et dans le viseur afin de contrôler l’exposition et visualiser les zones de l’image risquant d’être surexposées. Le HDR-HC3 dispose d’un mode Cinéma pour simuler l’aspect saccadé (! ! !) d’un film. Ce mode ne nous a toutefois pas convaincu et ne saurait en aucun cas se substituer à des prises de vues en progressif. Mais ce n’est de toute façon pas la vocation de ce petit caméscope. Des capacités audio classiques En HDV, le son est également compressé. Cette compression, de type Mpeg1 Layer II à 384 kHz, n’est toutefois pas réellement gênante pour l’enregistrement de dialogues. La griffe porte-accessoire présente sur le HDR-HC3 est active, mais adopte malheureusement un format spécifique à Sony et ne fonctionnera qu’avec certains microphones du constructeur japonais. Ceux-ci doivent être compatibles avec la norme Active Interface Shoe. Les niveaux audio ne peuvent pas être réglés manuellement et l’absence d’entrée microphone et de prise permettant le branchement d’un casque fait partie des principales lacunes du HDR-HC3. Heureusement, l’enregistrement interne du son – et notamment des voix – offre un assez bon rendu et s’avère largement satisfaisant pour une utilisation de type loisirs. |