TEST D’autant que, malheureusement, le système de stabilisation numérique intégré à l’appareil se révèle assez inefficace et nous a semblé plutôt dégrader la qualité de l’image HD qu’autre chose ! Il faut donc privilégier les prises de vues fixes, s’habituer à ne pas effectuer de panoramiques trop rapides et, d’une manière générale, s’obliger à filmer avec la plus grande stabilité possible, quitte à employer ses deux mains pour tenir l’appareil. Sanyo serait également bien inspiré de proposer en option un mini steadicam ! L’autre point important à souligner concerne le zoom. Tant que vous filmez en grand angle, ce qui est fort heureusement le cas la plupart du temps, tout va bien. Par contre, en longue focale, il devient quasiment impossible de filmer sans tremblement sensible et donc forte dégradation de l’image. Ici, le stabilisateur aide toutefois un peu, mais il vaut mieux éviter de zoomer au-delà d’un grossissement 5X, ce qui n’est déjà pas si mal. Au final, retenez que vous parviendrez à des résultats relativement satisfaisants en vidéo, à la condition expresse de respecter quelques règles, notamment en ce qui concerne la stabilité de la prise de vue et l’éclairage. Un mot sur le son, l’un des points faibles des Xacti précédents. Avec le HD1, cela s’améliore un peu. D’une part, le microphone stéréo a été intégré au dos de l’écran Oled. Il est ainsi déporté par rapport au corps de l’appareil et semble moins sensible aux bruits de fonctionnement du zoom et de l’autofocus. L’autre bonne surprise est que Sanyo a intégré une prise mini-jack permettant de relier un microphone externe à son caméscope. Cette prise est au format 2,5 mm, mais un adaptateur de 3,5 mm est fourni. Vous trouverez, sur le CD-Rom qui accompagne ce magazine, une série de clips tournés avec le caméscope. Cela vous permettra de vous Mode photo Sanyo Xacti HD1 50• HD magazine n°3 faire votre propre idée. Le clip Périphérique montre les résultats qu’on peut espérer la nuit, sachant que la sensibilité en basses lumières ne constitue évidemment pas le point fort de ce caméscope. On notera aussi la tendance très fâcheuse au smear. Ces traînées lumineuses verticales dans l’image sont difficiles à éviter. Le clip Surface atteint les limites de l’encodage Mpeg4 : l’eau en mouvement est ce qu’il y a de plus difficile à encoder correctement pour un appareil de ce type. Attention, ces séquences représentent ce que vous pouvez obtenir dans les plus mauvaises conditions ! Un vrai APN L’intérêt du Xacti HD1 est largement décuplé par son mode photo. Ce dernier est vraiment de bonne qualité, en particulier grâce aux 5,1 millions de points de son capteur CCD. On peut prendre des clichés en 2592 x 1944 points, 1600 x 1200 points, 1280 x 960 points ou 640 x 480 points. Les images fixes sont enregistrées sur la carte de mémoire au format Jpeg. Une photographie en résolution maximale occupera un peu plus de 1 Mo, contre environ 100 Ko pour une autre en VGA. Vous ne pourrez pas choisir le niveau de compression, mais celui-ci est assez faible et nous n’avons noté quasiment aucun artefact Jpeg. En ce qui concerne les autres possibilités de réglages, le Sanyo Xacti HD1 permet de choisir le mode d’exposition parmi plusieurs programmes, la balance des couleurs et la sensibilité, exprimée ici en valeurs ISO. Vous pouvez également opter pour un réglage manuel de l’exposition, ou choisir parmi les modes priorité ouverture ou vitesse. L’exposition automatique peut être corrigée de manière assez précise, par incréments de 0,3 EV et jusqu’à 1,8 EV dans les deux sens. Le gain peut être ajusté par paliers de 50/100/200 et Le mode photo du Xacti HD1 permet d’obtenir des clichés d’une résolution de 5,1 mégapixels, suffisante pour une impression dans des formats moyens. La qualité des images est à peu près équivalente à celle que l’on peut actuellement obtenir avec un appareil photo numérique de milieu de gamme. |