TABLEAU DE CHASSE Le sanglier montre en général un rythme d’activité cyclique avec une phase de repos pendant la période diurne et une phase d’activité essentiellement à vocation alimentaire durant la nuit. Le temps passé à l’alimentation et le parcours alimentaire est très variable selon les saisons et les disponibilités alimentaires. Soit l’animal ou la compagnie gagnera directement une zone d’alimrtagent un même espace géographique, en particulier ceux génétiquement apparentés. Pour les compagnies issues d’une même lignée, les générations successives se montrent fidèles, au cours du temps, à un même secteur forestier avec des domaines vitaux qui, 70 - Chasse magazine si ils étaient superposés, se montreraient très largement recouvrant. Lorsqu’il y a concurrence entre compagnie, celle-ci est le plus souvent constatée sur les zones d’alimentation. L’expérience de télémétrie, sur un grand nombre d’individus, montre même qu’à l’échelle d’un massif homogène de 11 000 ha, plus de 95% des animaux possèdent un domaine vital (500 ha à 3 000 ha) s’inscrivant parfaitement dans les limites de cet habitat. On peut donc raisonnablement admettre, comme d’autres auteurs, que la gestion des populations de sanglier peut s’effectuer de manière efficace sur des unités de surface de l’ordre de 30 000 hectares, compatible avec les exigences d’un découpage raisonnable, tenant compte des barrières naturelles et artificielles, à l’échelle départementale. |