J’ai conduit Audi TT 2016 Par Eric Roquebert Plus joueur La TT Roadster a été lancée en 1999, et elle en est seulement à sa troisième génération avec ce modèle 2016. Il s’agit néanmoins d’une refonte significative, à l’image de celle de sa cousine, la TT Coupé 2016. es différences esthétiquement en revanche se révélaient comme toujours chez Audi bien plus subtiles. Et on en a une nouvelle fois la preuve avec la troisième génération du coupé aujourd'hui à l'essai, dont les lignes à défaut d'évoluer dans la continuité s'inspirent directement du modèle originel. L La nouvelle génération de TT a rapetissé un peu au niveau des mesures extérieures, ce qui est plutôt inhabituel chez les constructeurs. Elle a perdu 2,1 cm en longueur hors tout, 1 cm en largeur et quelques cheveux en hauteur (3 mm). Même si elle est un peu plus courte, la nouvelle Roadster est dotée d’un empattement allongé de 3,7 cm (à 250,5 cm). Visuellement, cela se traduit par un porte-àfaux réduit à l’avant et à l’arrière, et une silhouette plus musclée. Les amateurs de la marque reconnaîtront le nouveau devant de la TT avec sa large calandre et ses phares effilés vers l’arrière, inspirés de la R8. En l’absence de toit fixe, le châssis doit être 88/AUTOMOBILES PRESTIGESPORTIVES renforcé. Ce facteur, combiné au poids supplémentaire des deux moteurs électriques qui actionnent la capote, entraîne une augmentation de poids de 90 kilos par rapport au coupé (pour un total de 1 320 kg). Dans le détail, on remarque que les passages de roues caractéristiques du TT - eux aussi à la façon d'éléments rapportés - sont évidemment toujours de la partie. Mais le coup de crayon attribué aux boucliers et jupes latérales devient plus acéré pour s'harmoniser avec les nouvelles optiques Xénon ultra agressives (LED et Matrix en options) et à la calandre aux angles désormais biseautés. On regrette simplement que celle-ci soit devenue excessivement large à notre goût. Et que les anneaux soient désormais déportés au centre du capot à la façon d'une R8, pour apporter, selon Audi, davantage de personnalité au TT… UN NOUVEAU MOTEUR TURBO Sous le capot, on retrouve un nouveau moteur quatre cylindres de 2,0 litres, suralimenté par turbocompresseur. Il produit 230 chevaux. En version TTS, il livre 310 ch. Ce nouveau moteur permet de faire accélérer les Roadster de 0 à 100 km/h en 5,6 et 4,9 secondes, respectivement. Avec le coupé, ces temps sont réduits d’environ deux dixièmes de seconde, principalement à cause de la différence de poids. Que ce soit en version TT ou TTS, les deux Roadster seront livrés avec une transmission à six rapports S tronic à double embrayage. Cette transmission est très efficace et on peut l’utiliser en différents modes automatiques ajustables, ou de façon manuelle à l’aide des palettes au volant. Elle permet des démarrages très fluides à partir de l’arrêt, et elle passe les vitesses de façon nette et rapide. Chaque changement de rapport est accompagné par un grondement à l’échappement, pas nécessairement subtil, mais qui renforce le côté sportif du cabriolet. Comme dans le cas de l’ancienne génération, les modèles 2016 destinés au Canada seront livrés uniquement avec la traction intégrale quattro. Évidemment, la caractéristique la plus distinctive de la TT Roadster, c’est son toit |