Le mystère des Prophéties Les Prophéties se composent de 12 Centuries. Dans près de 942 quatrains, Nostradamus annonce les évènements futurs. Son écriture est extrêmement nette et précise même si son style et son emploi du vieux français, du latin et du provençal peuvent dérouter aujourd’hui encore. En véritable virtuose de l’ambiguïté, il jongle avec les anagrammes, les symboles et les références mythologiques pour crypter ses propos. Seuls les plus savants ont su comprendre les prédictions. Elles n’ont jamais été écrites, ni publiées dans un ordre chronologique. C’est une lecture globale qui offre la meilleure compréhension de l’ensemble. Attention aux canulars Les prévisions de Nostradamus ont fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui encore, de nombreux plaisantins ne cessent de lui prêter des vers que le prophète n’a jamais écrit. Pour démasquer le vrai du faux, il suffit, la plupart du temps, d’observer le texte en lui-même. Si le quatrain n’est pas respecté, il existe de fortes chances pour la prévision soit fausse. Les sizains prennent le même chemin car beaucoup trop simples et explicites. De plus, ils ont été inventés au XVIIè siècle, soit un siècle après la mort de Nostradamus. Quant aux traductions françaises, il ne faut pas non plus s’y fier. Il manque souvent la rime et la scansion métrique qui caractérisent le style du prophète. Pas facile de plagier un maître de l’écriture ! Un exemple de canular  : les attentats du 11 septembre ont vu naître de nombreux pseudos-prophètes qui ont attribué leurs œuvres à l’innocent Nostra-damus. Trop clair, trop simple, sans style et sans rythme, il est facile de les démasquer. - Dans l’année du nouveau siècle et neuf mois, - Du ciel viendra un grand roi de terreur… - Le ciel brûlera à quarante-cinq degrés. - Le feu approche la grande nouvelle ville... Astro revue Hors-Série - 75 11