♣ Découverte Madame la présidente Pour Brigitte Grimm-Laforet, praticienne, présidente du Gnoma et vice-présidente du Snamap, le don de magnétisme se découvre de différentes manières. «Il se peut que le don soit déjà dans la famille et l’on cherche qui des enfants l’aura aussi, mais il peut aussi être mis en évidence par une révélation par un tiers, un magnétiseur ou une personne très sensible, une révélation à la suite d’un, deux puis plusieurs gestes d’aide qui portent des fruits au-delà de ce que l’on peut attendre de ce geste fait par quelqu’un d’autre, une envie très profonde en soi depuis le plus jeune âge d’aider l’autre au niveau de sa santé et de là, l’essai de soigner avec ses mains, le résultat d’une vie de maturation avant de passer à l’acte, comme l’aboutissement d’un chemin d’évolution qui nous entraîne…» Elle distingue plusieurs magnétismes. «Le magnétisme animal, qui relève de la transmission directe de la propre énergie du magnétiseur à la personne magnétisée, le magnétisme spirituel dans lequel le magnétiseur sert d’intermédiaire entre l’énergie extérieure et la personne magnétisée, et qui passe par la prière, quelle que soit la religion du magnétiseur et du magnétisé». Mais il ne s’agit là que d’outils, comprendre le comment reste bien présomptueux. Pourtant les résultats sont 22 - Astro revue Hors-Série là. «Le magnétisme rééquilibre l’énergie de la personne, afin de lui permettre de se rapprocher le plus possible du meilleur état de santé possible. D’un point de vue plus pratique, en relevant le niveau énergétique d’une personne on permet à son système immunitaire de réagir mieux et plus rapidement que la normale à un problème de santé physique ou morale». Un don, cela se travaille et se vit. «Les magnétiseurs ont différentes façons de ressentir les choses. On peut effectivement ressentir quelque chose en passant au-dessus d’une zone du corps, des picotements dans la paume de la main ou à l’extrémité des doigts, de la chaleur ou du froid plus ou moins intense, une sensation de vide comme quelque chose qui aspire l’énergie de la main… et parfois aussi un rejet comme si la main était repoussée». Sa plus belle réussite reste le sourire et la joie d’un patient qui va mieux. Pour ses petits maux, elle se confie plus volontiers à un confrère. «On peut pratiquer le magnétisme sur soi-même, mais différemment et plus difficilement. En fait, il est très agréable de bénéficier des soins d’un confrère, et que quelqu’un s’occupe de nous ! » Outre la déontologie, les limites du magnétisme sont fonction du magnétiseur. «Chacun sait avec l’expérience là où il peut avoir des résultats ou pas. Il y a dans le vécu de chaque magnétiseur des cas extraordinaires qui le surprennent parfois lui-même. Mais la mesure, la prudence et l’humilité sont nécessaires pour le bien de tous. Il m’arrive régulièrement de renvoyer quelqu’un vers son médecin». Corps et âmes y trouvent leur compte. «Une âme qui ne va pas bien se manifeste souvent par un corps qui ne va pas bien (manque d’énergie ou énervement), un corps qui ne va pas bien n’exprime en général pas un cœur très joyeux». Renseignements : 14 boulevard de la Bastille 75012 PARIS. Tél. : 01 53 17 00 01 ou www.gnoma.com |