MEDIENKONTOR FFP 6 samedi 18/2 22.30 > 3.00 21.35 360° le reportage GÉO Le toubib touareg Réalisation : Claudia et Günter Wallbrecht (Allemagne, 2005, 52mn) Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉO ARTE G.E.I.E. (Rediffusion du 26 février 2005) Présenté par Sandrine Mörch Quand, juché sur son chameau, Ousmane Dodo fait son entrée dans un campement touareg, il est accueilli en ami et en sauveur. Partez en tournée avec le « docteur du désert » ! Le toubib touareg part en consultation à dos de chameau. Équipé de sa trousse de médicaments et d’un peu de farine pour ses galettes de pain, il met parfois plusieurs jours avant d’atteindre ses malades. Il est le seul à soigner les 18 000 nomades du Ténéré. Ousmane Dodo suit les tribus à la trace, au sens propre du terme : il sait reconnaître le passage des chèvres blanches, celui des chèvres noires et opter pour le plus urgent. Sa seule apparition est déjà une promesse de guérison pour des femmes et des hommes qui ne bénéficient d’aucun soin, hormis les plantes médicinales. La tâche d’Ousmane Dodo est immense. C’en est parfois décourageant. Mais il est l’unique soignant, alors il repart toujours, comme un missionnaire, vers ses malades. Multidiffusion le 25 février à 12.50 En partenariat avec arte magazine n°8 du 18|2|06 au 24|2|06 22.30 |MUSICA Les variations Casadesus Ils sont pianistes, comédiens, chanteurs, chefs d’orchestre, compositeurs, et cultivent depuis cinq générations l’amour de l’art et de la musique. Rencontre avec les Casadesus, de Luis à Caroline en passant par Robert, Gisèle et Jean-Claude. Luis Casadesus, l’aïeul, né en 1850 et mort en 1919, musicien autodidacte et passionné. Documentaire d’Élisabeth Kapnist (France, 2005, 52mn) Coproduction : ARTE France, Cinétévé, Kuiv Productions ARTE FRANCE Il était une fois à Paris, à la fin du XIX e siècle, un père de famille d’origine catalane du nom de Luis Casadesus. Luis et sa femme Mathilde ont neuf enfants. La semaine, pour nourrir la maisonnée, Luis est typographe ou caissier. Le week-end, il joue du violon dans les bals. Car il est surtout musicien ; musicien autodidacte, puisqu’il n’a pas reçu de formation, sa mère et sa grand-mère détestant la musique. Lui, en revanche, met toutes ses filles au piano et tous ses garçons au violon. La légende familiale veut que, à chaque nouveau-né, il déclare : « Tu seras musicien. » Ses enfants seront pianiste, compositeur, violoniste, chef d’orchestre… Ses petits-enfants seront comédien, pianiste, compositeur, directeur de théâtre… Ses arrièrepetits-enfants seront chef d’orchestre, pianiste, percussionniste, peintre… Ses arrière-arrière-petitsenfants jouent de la flûte, du piano ou de la trompette… Depuis cinq générations, les Casadesus perpétuent cette passion de l’art léguée par leur aïeul. FONDS CASADESUS La force et le poids d’un nom La réalisatrice Élisabeth Kapnist a rencontré un certain nombre de membres de la famille. Elle a compulsé les archives du fonds Casadesus, contemplé de vieilles photos, écouté les souvenirs des uns et des autres. Son film raconte une histoire familiale qui tient parfois de la légende. Il retrace, en filigrane, l’ascension sociale d’une famille aux origines modestes qui, aujourd’hui, est invitée à déjeuner au ministère de la Culture. L’enjeu est aussi de saisir la part du passé dont se nourrit secrètement chaque destinée humaine. Mais toute famille a ses zones d’ombre. Ici, c’est le poids d’un nom parfois difficile à porter ; par exemple pour Gréco Casadesus, devenu compositeur de musiques de films, à qui son père Marius voulut faire porter tout le devenir des hommes de la famille. L’ombre, c’est aussi celle qui recouvre les autres Casadesus, certes peu nombreux, qui ne sont ni musiciens, ni artistes, ainsi qu’en témoigne Frédérick Casadesus, qui écrit actuellement l’histoire de la famille. Mais chez les Casadesus, l’amour de |