Comportement Deux S avec un I dans le test « Dominance sociale » : Chiot mal socialisé Chiot aux réactions imprévisibles. Si le test comporte également des DD ou des D sur la grille de cotation, ce chiot peut mal réagir aux remontrances et à la peur en attaquant. Si le test comporte d’autres SS ou d’autres I, le plus léger traumatisme peut le rendre peureux. Il réagira mal à la présence des enfants et sera difficile à éduquer. Si le total est constitué de notes contradictoires, il y a lieu de recommencer le test dans un endroit différent. Si l’on obtient les mêmes réponses c’est que le chiot observé est un cas particulier, au comportement changeant. EXERCICES COMPLÉMENTAIRES METTRE LE CHIOT EN PRÉSENCE DE CHIENS ADULTES, CALMES ET ÉQUILIBRÉS. S’il recherche le contact et se met en position de soumission (en offrant son ventre, couché sur le dos), l’animal est « bien dans sa peau » et s’intègre dans la société canine, et il est permis de penser qu’il en sera de même au sein d’une famille. Si, au contraire, il refuse toute autorité extérieure, des problèmes de dominances risquent de se poser. S’il évite tout contact, des difficultés comportementales inhérentes à la peur et à la timidité sont à prévoir. LÂCHER LE CHIEN DANS UN ENVIRONNEMENT QUI LUI EST INCONNU ET NOTER SES RÉAC- TIONS Le chiot extraverti crie, aboie, se promène (bonne réaction). Le chiot timide, inhibé, pour sa part, reste sur place, tremble, a peur. Le lymphatique rampe modérément. L’indépendant flaire à droite à gauche. Le soumis cherche une présence rassurante. 48 - Animaux pratique n°2 Ces tests permettent de déterminer les « tendances » caractérielles du chiot Une indication et non une garantie ! Les tests de Campbell ne sauraient être interprétés comme une vérité scientifique. Ils permettent seulement de déterminer les tendances caractérielles du chiot. Le futur maître peut ainsi sélectionner, dans une portée, l’animal qui correspond le mieux à sa personnalité ou à l’utilisation qu’il veut en faire (chien de garde, de défense ou de compagnie). Mais ces tests n’ont de valeur que dans un contexte donné et ponctuel. Le comportement du chien pourra être largement influencé, voire modifié, dans les années ultérieures par son mode de vie et son éducation. Ainsi, un chien bien socialisé d’après les tests, peut par la suite se révéler agressif pour des raisons multiples mais souvent d’ordre relationnel : maître tyrannique, chien seul dans la journée... C’est pourquoi les tests de Campbell ne doivent en aucun cas être un argument de vente. Ils sont à considérer comme un guide pour l’éducation du chien que l’on s’est choisi. OBSERVER LES RÉACTIONS DU CHIOT AUX BRUITS (sifflets, claquements de mains) Noter les réactions du chiot : réagit-il de façon agressive en grognant ? Fuit-il ? Cherche-t-il à se cacher dans un coin ? Est-il indifférent ? Curieux ? Cherche-t-il une présence rassurante ? Reste-t-il prostré de peur ? LE TEST DU MIROIR Il consiste à placer le chien âgé de moins de 3 mois devant une glace. Si le chiot reste immobile, il est équilibré mais plutôt hardi et dominant. S’il s’approche, puis recule, manifestant à la fois de l’intérêt et de la réserve, il est tendre et gentil. S’il grogne ou s’enfuit, il est craintif et peu sociable. LE TEST DU JOUET TÉLÉGUIDÉ S’il saute dessus, le chiot est de nature plutôt agressive. S’il l’ignore, c’est un indépendant. S’il va se cacher, c’est un peureux. Enfin, s’il s’intéresse au jouet, tout en prenant soin de l’éviter quand celui-ci se dirige vers lui, c’est un chiot bien équilibré |