Comportement Comportement Ne choisissons pas un chiot provenant d’un élevage isolé alors que nous vivons en plein centre ville, le contraste fait généralement de sérieux dégâts ! Essayons plutôt de nous rapprocher au maximum d’un élevage partageant des points commun avec notre lieu d’habitation (en ville avec des bruits de circulation ou à la campagne, isolé de tout). Socialisation Jusqu’à la 12e semaine, le chiot est amené à faire des apprentissages indispensables pour sa vie sociale future : il s’agit de la période de socialisation, une étape très importante durant laquelle il apprend à vivre avec les autres. Sa fratrie fait figure d’« éducatrice », il apprend notamment les codes de socialisation primaire (jappements, aboiements…), la posture de « soumission » (la tétée devenant trop douloureuse, la mère finit par repousser ses petits qui adoptent une posture d’apaisement), l’attachement (apaisant et indispensable à la bonne construction de l’être), l’acquisition des autocontrôles et l’inhibition de la morsure (par le biais des jeux et des combats avec sa tribu), etc. Le chiot ne doit donc pas avoir moins de 2 mois lors de l’adoption. L’idéal serait même qu’il reste avec sa fratrie jusqu’à ses 3 ou 4 mois. Adopter un chiot trop jeune, c’est l’empêcher de s’imprégner des règles de vie de son espèce. Sans ces bases que constituent les « autocontrôles canins », le chiot s’expose à de nombreuses détresses à venir… Un chien timide (qui reste dans son coin, voire qui fuit à notre approche) ou, au contraire, un petit excité (dépendant de nous dès le premier contact), doivent nous mettre la puce à l’oreille : ces réactions sont souvent consécutives d’un déficit de contacts humains. Un chiot bien sociabilisé doit venir spontanément vers nous, sans excès d’excitation et sans peur. 42 - Animaux pratique n°2 L’adoption est un acte réfléchi. Un chiot n’est pas un jouet que l’on offre à noël ! Le test de Campbell Fréquemment utilisé, il s’agit d’une série d’exercices proposés aux chiots afin de déterminer leur tempérament. A ce jour, il n’existe aucun test permettant de prédire avec exactitude le futur comportement d’un animal. Ces tests et l’interprétation de leurs résultats reposent sur des théories non prouvées, Campbell lui-même s’en est rendu compte car son bilan nous oblige à nier l’évolution constante d’un être vivant. A ce sujet, l’éthologue Zazo écrivait que « les tests prétendent figer la vie, comme si on fixait définitivement la température sur un thermomètre ». Or, c’est le vécu qui façonne un individu. Egalement parce que les lieux dans lesquels on procède à ces tests peuvent déstabiliser les chiots (odeurs, stimulations, matière et température de la surface…), tout comme le testeur (selon s’il est calme, nerveux, apaisé ou brutal). Et, enfin, parce que cela ne donne qu’une indication sur le comportement du chiot au moment du test, il ne s’agit en aucun cas d’une prédiction sur son comportement futur. Préparer son arrivée Il est important qu’il ait à sa disposition : une gamelle pour ses repas ainsi qu’une écuelle pour l’eau, une couverture pour dormir, des jouets résistants (cordes, jouets creux à remplir, des friandises non digestibles comme les os en corne, etc.), une brosse, un collier et une laisse. N’oublions pas le papier absorbant et le vinaigre blanc pour nettoyer les souillures ainsi que les sacs plastiques pour ramasser les excréments lors des promenades. Une bonne dose de patience, de calme et d’indulgence seront aussi indispensables ! Le trajet Prenons les coordonnées complètes de la personne que nous allons rencontrer afin d’en étudier le trajet attentivement (inutile de nous perdre et d’arriver stressés). Pour que le chiot ne soit pas malade durant le trajet en voiture, demandons à l’éleveur de ne pas le nourrir avant notre arrivée. Ce dernier peut vous proposer d’emporter un morceau de tissu ayant accompagné votre futur chiot depuis sa naissance. Cette odeur rassurante lui permettra sans doute de limiter son stress. Une gamelle et une bouteille d’eau ainsi qu’une serviette, du papier absorbant et du papier journal seront le minimum à emporter. Avant de monter dans la voiture, faisons un petit tour en laisse avec lui, il est important de faire connaissance ! Installons-le ensuite confortablement dans la voiture tout en pensant à sa sécurité (freinage d’urgence, accident…). Même si nous craquons sur sa |