Dossier Soins vétérinaires au naturel Ces animaux q Que ce soit dans nos intérieurs ou dans la nature sauvage, les animaux savent reconnaître ce qui est bon pour eux. Encore faut-il que leur instinct ne soit pas perturbé… Et, s’il l’est, il existe des solutions, simples et naturelles. Par le Dr vétérinaire Gérard Lippert, homéopathe et acupuncteur. Si les hommes sont progressivement en train de se déconnecter des principes fondamentaux, nos animaux domestiques sont d’excellents révélateurs de cette dénaturation puisqu’ils partagent nos vies, nos intérieurs et bien souvent nos nourritures dévitalisées. On peut être surpris de voir des chiens de toutes tailles « promenés » sur le terre-plein central d’avenues fréquentées. Deux minutes, deux ou trois fois par jour, pour prendre l’air, faire leurs besoins, respirer de l’air plus ou moins vicié avant de rejoindre la maison ou l’appartement où il ne leur restera plus qu’à attendre leur maître et leur ration de croquettes industrielles. Une vie artificielle, calquée sur la nôtre. Par le raccourcissement de leur longévité, le chat ou le chien paient un lourd tribut à leur mode de vie dénaturé. Mais, au-delà de ces carences imposées, l’animal trouve des parades, des remèdes qui lui sont propres et qui peuvent l’aider si les manques ne sont pas trop profonds. Animaux domestiques « dénaturés » Il est fréquent de voir des animaux de plus en plus jeunes, manifestant des troubles, souvent locomoteurs, parfois très lourds. Qu’un chien ait des problèmes arthrosiques à dix ou douze ans paraît dans la logique des choses. Que les mêmes problèmes surviennent à cinq ans témoigne d’une forme de dégénérescence dont il paraît utile de détailler les origines possibles. Une étude, effectuée il u a quelques années sur la vie et les habitudes de plus de 600 chiens de toutes races, a révélé qu’au-delà des problèmes liés justement à la race et au sexe, à l’habitat ou à la composition familiale, la nourriture joue un rôle clé dans l’équilibre organique de l’animal. Les chiens (et par extension les chats) nourris avec une alimentation industrielle vivent en moyenne trois ans de moins que ceux bénéficiant encore d’une nourriture « ménagère ». 28 - Animaux pratique n°1 Quand il le peut, le chat goûte régulièrement quelques herbes, pour ses bienfaits diurétiques, dépuratifs et anti-inflammatoires. Cela veut dire que la plupart des aliments industriels, ayant subi un traitement thermique lourd, sont morts, dévitalisés. Pour preuve, la nécessité pour les fabricants de croquettes industrielles de les compléter pour compenser toutes les carences induites. Autre preuve : la quantité de selles émises par les chats et les chiens se nourrissant de croquettes est parfois double de celle émise par un chat ou un chien mangeant une nourriture fraîche et adaptée à ses besoins. En cause, une non-résorption par le tube digestif d’une bonne partie des éléments introduits dans la nourriture industrielle, contrairement à ce qui se passe avec la nourriture maison nettement plus acceptable et acceptée, avec, à la clé, trois ans de vie en plus, ce qui n’est pas négligeable… Conseils maison Si on les examine quelque peu dans la nature, ces chiens et ces chats « dénaturés » profiteront de la moindre escapade dans le jardin ou dans un lieu de balade propice pour se jeter dans de grandes herbes |