Animaux pratique n°1 avr/mai 2016
Animaux pratique n°1 avr/mai 2016
  • Prix facial : 4,90 €

  • Parution : n°1 de avr/mai 2016

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 68

  • Taille du fichier PDF : 26,6 Mo

  • Dans ce numéro : quel animal de compagnie choisir.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Dossier Soins vétérinaires au naturel Il existe des alternatives ou des compléments à la médecine conventionnelle. L’homéopathie La médecine homéopathique repose sur le principe de similitude  : un remède qui, à forte dose, provoque des symptômes peut, à très faibles doses, soigner le patient qui présente ces mêmes symptômes. Il existe plus de deux mille remèdes provenant du règne végétal, animal et minéral. En médecine vétérinaire, elle est utilisée depuis de nombreuses années. Le principal obstacle rencontré est l’inac cessibilité à certains symptômes décrits dans les matières médicales homéopathiques (la migraine par exemple). Cette lacune doit être comblée par une observation minutieuse, pré cise et pertinente de l’animal et/ou du trou peau car trouver le remède adapté à chaque cas n’est pas chose facile. L’homéopathie per met de rééquilibrer le terrain, de traiter des pathologies aiguës et chroniques et c’est éga lement une médecine de troupeau (à l’inverse de l’acupuncture et l’ostéopathie qui sont individuelles). En effet, dans le cadre d’affec tions récurrentes, un troupeau de vaches ou de moutons peut être envisagé comme une unité fonctionnelle et le remède homéopa thique sera alors donné, via l’eau de boisson, à l’ensemble des bêtes. Les avantages de cette médecine sont le faible coût des traitements, l’absence de rési dus dans les tissus destinés à la consomma tion humaine pour les animaux de rente et l’absence d’activité dopante pour les chevaux. Cependant, bien que jugée inoffensive et sans effets secondaires du fait des doses infimes uti lisées, il faut rester prudent quant à l’utilisation de certaines spécialités. 22 - Animaux pratique n°1 La phytothérapie Cette thérapeutique utilise les principes actifs contenus dans certaines plantes dites « médicinales » pour traiter des troubles phy - siologiques. Les plantes sont souvent regrou pées en fonction de leur cible d’activité sur les systèmes organiques  : digestif, respiratoire, urinaire, ostéoarticulaire… Elles permettent de soutenir les fonctions physiologiques lors d’in suffisances aiguës ou chroniques, de diminuer la douleur, d’améliorer la mobilité, de drainer un organisme fatigué… C’est sans doute la plus ancienne méthode de soins et elle est uti- Certaines pathologies exigent une médication et ne doit pas être interrompue ; dans ce cas, des remèdes naturels peuvent donner un support supplémentaire.
lisée spontanément par les animaux  : on sait, par exemple, que les grands singes sont capables d’automédica tion. En Ouganda, plus de 20% des plantes aux propriétés médicinales consommées par les chimpanzés appartiennent à la pharma copée africaine traditionnelle. En phytothéra pie vétérinaire, les spécialités sont proposées sous forme de solution buvable, de poudre, de gélules ou même de tisanes. Si pour les ruminants et les chevaux la prise orale Parfois, de simples gestes peuvent faire une grande différence ! se fait facilement, elle peut s’avérer plus délicate pour les chiens et les chats. Comme pour tout médicament, il ne faut pas les utiliser sans conseil préalable de profes sionnels ; ce sont des produits « naturels » mais ils n’en contiennent pas moins des substances chimiques capables de provoquer de graves effets secondaires s’ils sont mal employés. Attention, chez les chevaux, certaines plantes sont considérées dopantes sur les terrains de concours, ce qui limite leur emploi en période de compétition. L’aromathérapie Dans cette approche médicinale, ce sont les huiles essentielles extraites par distillation de plantes aromatiques (thym, basilic, menthe, lavande…) qui sont employées. Elles sont inté ressantes en médecine vétérinaire à plusieurs niveaux. Ce sont tout d’abord des molécules qui possèdent un spectre d’action très large  : antibiotique, anti-inflammatoire, antiparasi taire, antispasmodique… La liste est longue ! De plus, elles sont utilisables par voies orale, transcutanée (action systémique d’huiles essentielles qui traversent la barrière cutanée), locale (soin d’une plaie) et olfactive (inhalation). Elles peuvent donc agir rapidement et être employées pour des pathologies aiguës. Cepen dant, la plus grande précaution est de mise quant à l’utilisation de ces composés extrême ment concentrés. Le respect des doses et du mode d’emploi est indispensable sous peine de graves effets secondaires (jusqu’à la mort de l’animal). Elles sont un outil thérapeutique remarquable et d’une extraordinaire efficacité mais leur emploi sur les animaux ne doit se faire qu’après avis d’une personne compétente. Les fleurs de Bach Ce sont des élixirs floraux élaborés à partir d’infusion de fleurs dans de l’eau de source macérées au soleil. Ils peuvent également être obtenus par décoction dans de l’eau bouillante. La solution obtenue sera additionnée d’alcool pour son pouvoir stabilisant et conservateur. Leur nom provient de leur découvreur, le doc teur Edward Bach, médecin gallois (1886-1936). Il a inventorié 38 élixirs originaux (d’autres ont été développés depuis avec d’autres fleurs) regroupés par familles émotionnelles  : peur, incertitude, découragement… Les fleurs de Bach aident à rétablir un équi libre émotionnel perturbé. Leur usage chez les animaux est donc très intéressant pour les troubles comportementaux (peurs, phobies, anxiété). Les chiens, chats et chevaux y sont particulièrement réceptifs. Elles ont l’avantage d’être dénuées d’effets secondaires et de pou voir être utilisées très facilement. La prise se fait par voie orale, le plus simple étant l’ajout de quelques gouttes dans l’eau de boisson. L’odeur de l’alcool n’étant parfois pas appréciée, des élixirs sans alcool ont été fabriqués à destina tion des animaux. Une médecine complémentaire Tous les animaux domestiques peuvent bénéficier des thérapies alternatives évoquées ci-dessus. Ces méthodes de soins holistiques donnent de bons résultats lorsqu’elles sont employées à bon escient et dans le respect des règles d’utilisation. Elles ne s’opposent pas à l’allopathie mais sont complémentaires  : la médecine conventionnelle est performante et s’avère nécessaire dans certains cas. Chaque médecine a sa place aux côtés des autres  : aucune ne peut prétendre tout soigner, cha cune a ses domaines de prédilection. L’idéal est de pouvoir les associer pour bénéficier du meilleur de chacune et de créer une synergie de soins qui augmentera les chances de guérison. Six d’entre elles ont été détaillées, il en existe bien d’autres, un peu moins connues, telles que la naturopathie, la lithothérapie, le shiatsu, la magnétothérapie… Cependant, malgré la diversité de soins possibles, il ne faut pas oublier que, tout comme pour l’homme, la première médecine reste l’alimentation et un mode de vie en adéquation avec les besoins vitaux de chaque animal. Pour aller plus loin… www.soignezvotreanimalaunaturel.com Animaux pratique n°1 - 23



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