intéressante suite à une chirurgie pour améliorer la récupé ration et la cicatrisation. Bien sûr, les techniques mises en oeuvre ont dû être adaptées à la quadrupédie et aux spécificités anatomiques de chaque espèce. Les chats se prêtent plus volontiers à des manipulations douces, tandis que les chevaux acceptent aisément les méthodes dites « structurelles ». Ces dernières, bien que parfois spectaculaires, doivent se faire sans contrainte et sans douleur. Dans tous les cas, la participation de l’animal sera essentielle pour permettre au théra - peute de mener sa consultation. Pour cela, patience, attention et intention seront les maîtres mots car, contrai rement à l’homme, les animaux ne restent pas sagement sans bouger et s’ils n’apprécient pas un geste, ils n’hésitent pas à nous le faire savoir ! L’acupuncture L’acupuncture vétérinaire est beaucoup moins connue que l’ostéopathie. Pourtant, les premières illustrations décrivant son utilisation sur les chevaux ont plus de 700 ans et sont, évidemment, originaires de Chine, berceau de cette médecine (l’ostéopathie ne datant « que » du XIX e siècle). L’acupuncture est l’une des trois branches de la médecine traditionnelle chinoise avec la pharmacopée et les massages. Chez l’individu en bonne santé, l’énergie circule librement le long des méridiens qui sont des canaux énergétiques parcourant l’ensemble du corps ; on en dénombre douze principaux et chacun est relié à un organe en particulier (poumons, estomac, foie…). Les déséquilibres apparaissent lorsque cette éner gie vitale se ralentit A l’aide de manipulations spécifiques, le praticien ostéopathe va rendre de la mobilité aux structures organiques en dysfonction afin que celles-ci récupèrent un fonctionnement normal. La puncture de points spécifiques (situés sur les méridiens), à l’aide d’aiguilles très fines, va per¬mettre de réguler et de remettre en mouvement le flux énergétique. ou se bloque sur un méri dien. La puncture de points spécifiques (situés sur les méridiens), à l’aide d’aiguilles très fines, va permettre de réguler et de remettre en mouvement le flux énergétique. La difficulté majeure a été la transposition de la cartographie des points et des méridiens sur chaque espèce animale. En revanche, son champ d’action est très large  : pathologies chroniques, traitement de la douleur, troubles du comportement… Les animaux, tradition nellement si réticents aux injections, tolèrent très bien les aiguilles d’acupuncture dont la pose est sans douleur. L’emploi de moxa, sortes de petits cônes que l’on fait brûler sur l’aiguille, est également bien accepté et entraîne souvent une profonde détente. Animaux pratique n°1 - 21